Inculture(s) 1 : L’Éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu !
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Le centre culturel régionale de Charleroi – l’Eden, la Vénerie à Watermael Boitsfort et Présence et action culturelles vous invitent à quatre moments exceptionnels avec Franck Lepage: des conférences gesticulées, une rencontre et un atelier ! A ne pas manquer !
29 janvier – 19h00 – A l’Eden – Centre culturel régional de Charleroi 31 janvier – 19h30 – A l’Espace Delvaux – La Vénerie – Centre culturel de Watermael Boitsfort
Conférence gesticulée
Inculture(s) 1 : L’Éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu !
Militant de l’éducation populaire, Franck Lepage a été jusqu’en 2000 directeur à la Fédération française des Maisons des jeunes et de la culture. Il a, un jour, arrêté de croire à la culture. Pour être précis, il a « cessé de croire à l’idée qu’en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça allait les faire pousser et rattraper les riches » ! Libéré de ce poids, il a créé les conférences gesticulées, contes politiques mélangeant des savoirs chauds (du vécu personnel, des expériences professionnelles,…) et des savoirs froids (livres, savoirs universitaires,…). Et la rencontre des deux ne donne pas un savoir tiède, mais un orage, du savoir politique !
Avec ce premier volet de la série “Inculture(s)”, Franck Lepage nous emmène dans un voyage jubilatoire au pays d’une certaine culture, celle qui vient d’en haut, pétrie des formules creuses nécessaires à l’octroi de subsides, puis nous en propose sa propre version.
30 janvier – De 14h à 17h – A l’Eden – Centre culturel régional de Charleroi
Rencontre avec Franck Lepage sur le thème “Education populaire et transformation sociale » animée par Yanic Samzun (PAC).
Gratuit. Inscription obligatoire via info@eden-charleroi.be et 071/202.995. Conférence gesticulée et rencontre en coprésentation avec la plateforme éducation permanente de Charleroi.
1er février – De 14h à 17h – La Vénerie / Ecuries – Centre culturel de Watermael-Boitsfort
Atelier “Désintoxication de la langue de bois” Le philosophe Herbert Marcuse nous mettait en garde : nous ne pourrons plus critiquer le capitalisme parce que nous n’aurons plus de mots pour le désigner négativement. 30 ans plus tard, le capitalisme s’appelle développement, la domination s’appelle partenariat, l’exploitation s’appelle gestion des ressources humaines et l’aliénation s’appelle projet. Des mots qui ne permettent plus de penser la réalité mais simplement de nous y adapter en l’approuvant à l’infini. Pour combattre efficacement un ennemi, il faut d’abord le connaître. Le Pavé vous propose de démasquer les « figures de style » de la langue de bois et d’en décoder les mécanismes. Et de trouver ensemble pleins d’exemples pour en rire. Mais comment fait-on pour résister ? La première chose, c’est de réinstaurer un rapport de force en se réappropriant ce langage dont on nous a privés, en appelant un chat un chat.