Copy of 10 avril 2014 : Financement des institutions, soutien à la création : David contre Goliath ? Antagonisme ou complémentarité ? Enjeux culturels ou impératifs économiques ?

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7. Financement des institutions, soutien à la création : David contre Goliath ? Antagonisme ou complémentarité ? Enjeux culturels ou impératifs économiques ? – 10 avril 2014

Jean-Louis Colinet (Directeur du Théâtre National), Stéphane Olivier (membre de la compagnie théatrale Transquinquennal, professeur à l’INSAS), Olivier Parfondry (Directeur de Théâtre & Publics), Jean-Philippe Van Aelbrouck (Directeur général adjoint du service général des Arts de la scène)

 

Dans le secteur du théâtre, on peut plus particulièrement relever la mise en œuvre du nouveau décret des arts de la scène et l’élaboration de celui sur les instances d’avis, mais aussi la fin du moratoire sur le conventionnement de nouvelles compagnies.

La mise en chantier d’un nouvel outil de distinction entre « Théâtre en Ordre de Marche » et « Part culturelle », revendiqué par une part du secteur, critiqué par d’autres, utilisé par beaucoup comme levier de revendications, aura en tout cas permis de faire apparaître les besoins de refinancement des grandes institutions théâtrales. Si celui-ci a pu être entamé, le contexte de crise et d’austérité y aura mis rapidement un frein.

L’indispensable refinancement de l’aide à la création, identifié également, restera sur le bord de la route faute de moyens ; ce secteur qui peine à en être un – historiquement kaléidoscopique et désorganisé (ponctuellement structuré comme par exemple par la Fédération des Arts de la Scène ou plus récemment à l’initiative de Conseildead) – reste largement spectateur de son destin.

Depuis les années 1970, des modes de structurations se cherchent pour tisser au mieux les relations entre les grandes institutions et les artistes, les compagnies. La Ministre actuelle aura accru durant son mandat, le soutien aux structures d’accompagnement, de recherche, d’encadrement, de production de projets de créations afin d’accroitre la capacité des artistes et compagnies à être plus pleinement « porteurs » de leurs projets ; c’est probablement une avancée importante.

En effet, comment établir des partenariats dignes de ce nom, des co-productions, des collaborations, quand l’écart structurel est aussi grand entre les supposés partenaires ? Ecart dans l’ampleur des financements, écart dans la capacité d’organisation, écart dans la capacité de pérennisation des actions etc… Comment établir des partenariats entre David et Goliath ? Entre un artiste dont la création ne reçoit qu’un soutien ponctuel insuffisant et largement tributaire de procédures d’attribution au coup par coup, et un centre dramatique dont l’ampleur et le mode de financement et de fonctionnement permettent mais également requièrent une vision dans la durée ? Mais aussi (pour ne pas s’enfermer dans des images simplistes), entre un réseau fragile d’institutions qui peinent à seulement être « en ordre de marche » relativement aux missions qu’elles sont supposées remplir et aux moyens qui leur sont alloués pour le faire, et un volume important – trop ? – de créateurs et de projets à soutenir en création et en diffusion ?

Aujourd’hui, c’est notamment dans cette « tension » qui a été et sera conflictuelle ou productive, selon les scenarii élaborés par les uns et les autres, que sont examinées les demandes de renouvellement des contrats programmes. L’alignement des dates de dépôt et le vaste chantier de redéfinition de nouvelles grilles d’analyse et de critères pour leur examen, doit aujourd’hui s’élaborer dans un contexte, probablement sur-déterminant, d’austérité…

 

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Introduction au débat – Jean-Louis Colinet et Yanic Samzun (Secrétaire Général de PAC)

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Introduction au débat – Stéphane Olivier et Yanic Samzun (Secrétaire Général de PAC)

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7. Financement des institutions, soutien à la création : David contre Goliath ? Antagonisme ou complémentarité ? Enjeux culturels ou impératifs économiques ? – 10 avril 2014

Jean-Louis Colinet (Directeur du Théâtre National), Stéphane Olivier (membre de la compagnie théatrale Transquinquennal, professeur à l’INSAS), Olivier Parfondry (Directeur de Théâtre & Publics), Jean-Philippe Van Aelbrouck (Directeur général adjoint du service général des Arts de la scène)

 

Dans le secteur du théâtre, on peut plus particulièrement relever la mise en œuvre du nouveau décret des arts de la scène et l’élaboration de celui sur les instances d’avis, mais aussi la fin du moratoire sur le conventionnement de nouvelles compagnies.

La mise en chantier d’un nouvel outil de distinction entre « Théâtre en Ordre de Marche » et « Part culturelle », revendiqué par une part du secteur, critiqué par d’autres, utilisé par beaucoup comme levier de revendications, aura en tout cas permis de faire apparaître les besoins de refinancement des grandes institutions théâtrales. Si celui-ci a pu être entamé, le contexte de crise et d’austérité y aura mis rapidement un frein.

L’indispensable refinancement de l’aide à la création, identifié également, restera sur le bord de la route faute de moyens ; ce secteur qui peine à en être un – historiquement kaléidoscopique et désorganisé (ponctuellement structuré comme par exemple par la Fédération des Arts de la Scène ou plus récemment à l’initiative de Conseildead) – reste largement spectateur de son destin.

Depuis les années 1970, des modes de structurations se cherchent pour tisser au mieux les relations entre les grandes institutions et les artistes, les compagnies. La Ministre actuelle aura accru durant son mandat, le soutien aux structures d’accompagnement, de recherche, d’encadrement, de production de projets de créations afin d’accroitre la capacité des artistes et compagnies à être plus pleinement « porteurs » de leurs projets ; c’est probablement une avancée importante.

En effet, comment établir des partenariats dignes de ce nom, des co-productions, des collaborations, quand l’écart structurel est aussi grand entre les supposés partenaires ? Ecart dans l’ampleur des financements, écart dans la capacité d’organisation, écart dans la capacité de pérennisation des actions etc… Comment établir des partenariats entre David et Goliath ? Entre un artiste dont la création ne reçoit qu’un soutien ponctuel insuffisant et largement tributaire de procédures d’attribution au coup par coup, et un centre dramatique dont l’ampleur et le mode de financement et de fonctionnement permettent mais également requièrent une vision dans la durée ? Mais aussi (pour ne pas s’enfermer dans des images simplistes), entre un réseau fragile d’institutions qui peinent à seulement être « en ordre de marche » relativement aux missions qu’elles sont supposées remplir et aux moyens qui leur sont alloués pour le faire, et un volume important – trop ? – de créateurs et de projets à soutenir en création et en diffusion ?

Aujourd’hui, c’est notamment dans cette « tension » qui a été et sera conflictuelle ou productive, selon les scenarii élaborés par les uns et les autres, que sont examinées les demandes de renouvellement des contrats programmes. L’alignement des dates de dépôt et le vaste chantier de redéfinition de nouvelles grilles d’analyse et de critères pour leur examen, doit aujourd’hui s’élaborer dans un contexte, probablement sur-déterminant, d’austérité…

 

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Revoir le débat

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Ces questions seront abordées avec :

Jean-Louis Colinet (Directeur du Théâtre National), Stéphane Olivier (Membre de la compagnie théatrale Transquinquennal, professeur à l’INSAS), Olivier Parfondry (Directeur de Théâtre & Publics), Jean-Philippe Van Aelbrouck (Directeur général adjoint du service général des Arts de la scène)

Stéphane Olivier (Membre de la compagnie théatrale Transquinquennal, professeur à l’INSAS) et Yanic Samzun (Secrétaire général de Présence et Action Culturelles)

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Jean-Louis Colinet (Directeur du Théatre National) et Yanic Samzun (Secrétaire général de Présence et Action Culturelles)

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Quand : 10 avril, de 12h à 14h

Où : PointCulture Bruxelles – Rue Royale 145 – 1000 Bruxelles