Qu’on lui donne de multiples appelations : “contrôlées” ou “labelisées”, peu importe. Le choix que l’ont fait entre ‘l’éducation permanente’ en Communauté Wallonie-Bruxelles, “l’éducation populaire” en Flandre, “l’éducation des adultes” à l’échelon européen, “la formation tout au long de la vie” dans le milieu enseignant, “la participation citoyenne” dans les structures politiques, une seule idée les réunit : celle de développer les savoirs et les cultures. Le savoir-être, le savoir-faire, le savoir-vivre composent la trame de l’éducation extrascolaire. La soif de connaissance et de progrès n’a pas de limite, comme l’écrit Henry Ingberg, dans l’article qu’il signe dans la revue. Si bien qu’aujourd’hui, on ne parle plus de culture mais des cultures. Oui, nous parlons bien de la même chose; oui, comme le disait Condorcet voici maintenant 300 ans, l’instruction doit être universelle, c’est-à-dire s’étendre à tous les citoyens. Noys y voilà ! Dans tous les âges de la vie, la facilité de conserver les connaissances ou d’en acquérir de nouvelles doit transparaître. L’éducation permanente incarne, dans son intégralité, ce concept mobilisateur et novateur.
