Il existe différents types de crowdfunding ou financements participatifs, cependant tous ne relèvent pas du mécénat, ou du don, au sens strict. Le principe, pourtant, en est le même : chacun est appelé à participer au financement d’un projet en versant une somme d’argent, sous la forme d’un don, d’un « investissement », voire d’un prêt. Prêter, donner ou investir ? On comprend bien que les attentes des contributeurs puissent être différentes selon leur choix initial de contribution à un projet. Il va de soi que la pratique s’est répandue comme une traînée de poudre avec le web qui facilite la pratique de micro-dons nombreux par le biais d’un vaste réseau de contributeurs. Pour donner un ordre d’idées, sur Kisskissbankbank le don moyen est de 55 €, et le montant moyen des projets financés oscille entre 3000 à 5000 €. Le tout premier secteur à avoir développé ce genre de financement est celui de la « philanthropie » avec pour objectif de favoriser les micro-dons sur des projets solidaires, via des plateformes américaines comme JustGiving.
Une analyse de Sabine Beaucamp, conseillère en éditions chez Présence et Action Culturelles