En réponse à la pandémie Covid et aux événements météorologiques extrêmes symptomatiques de l’anthropocène, les gouvernements adoptent des mesures tantôt inédites, tantôt hors normes par leur ampleur budgétaire. Mais pour une période limitée dans le temps. La gestion de crise, devenue le champ privilégié de l’action publique, tend à dépolitiser l’approche et le traitement du défi écologique en agissant, techniquement, sur les conséquences (dévastatrices) de celui-ci plutôt que, politiquement, sur ce qui le produit et l’aggrave.
// Une analyse de Marc Sinnaeve, administrateur de PAC et membre du comité de rédaction d’Agir par la Culture