PAC Brabant wallon et Financité vous invitent à venir participer à un moment de cinéma à la Maison Ouverte Ose Aller ! La projection sera suivie d’un débat.
Ouistreham – Film de Emmanuel Carrère · 2022 (France) · 1 h 47 min
Marianne Winckler, écrivaine reconnue, entreprend un livre sur le travail précaire. Elle s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, rejoint une équipe de femmes de ménage. Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre.
L’Humanité. – Cheminant sur une ligne de crête entre fiction et documentaire, Emmanuel Carrère filme, avec des actrices non professionnelles saisissantes de justesse, les gestes répétitifs qui usent prématurément les corps, les journées fragmentées qui détruisent les vies de famille mais aussi l’humanité, la solidarité de ce chœur de femmes.
Télé 2 semaines. – Librement adapté du récit de Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, le film d’Emmanuel Carrère émeut et interroge la place de ces « invisibles » dans la société moderne.
Activité gratuite, ouverte à toutes et à tous.
En partenariat avec Financité
Jumana Manna, artiste palestinienne, offre un regard décalé sur les situations tantôt dures tantôt absurdes que fait naître l’occupation israélienne du territoire palestinien.
Sur le plateau du Golan, en Galilée et à Jérusalem, ramasser du za’atar (thym) et l’akkoub (artichaut) est passible de lourdes amendes. Entremêlant documentaire et fiction, les mains dans le parfum du za’atar ou les piquants de l’akkoub, Foragers décrit l’impact dramatique des lois israéliennes de protection de la nature sur les traditions immémoriales de la culture palestinienne et sur les cueilleuses et cueilleurs de plantes sauvages.
Il y aurait un côté comique à voir les cueilleur·ses palestinien·nes jouer au chat et à la souris avec les gardes des parcs israéliens pour quelques artichauts sauvages… oui, si nous n’étions dans cette zone du monde, d’ailleurs rarement vue aussi luxuriante et verte. Ici, la saison des akkoubs rime avec amendes et peines de prison. Les couteaux s’aiguisent sur les pierres et les plus petits gestes se transforment en actes de résistance. À travers les plantes sauvages et leurs usages traditionnels, Jumana Manna nous révèle à la fois l’âme de la culture palestinienne mais surtout l’importance de ce lien avec un territoire et sa flore. Une terre confisquée au nom de l’écologie pour mieux servir les grandes cultures et l’agrobusiness israélien. Les interrogatoires remis en scène révèlent eux aussi toute l’absurdité de la situation et la résilience d’un peuple. Cette lutte du pot de terre contre le pot de fer dont l’amertume persiste dans les plats mitonnés au sein des familles. Éva Tourrent, Responsable artistique de Tënk
Activité gratuite. Ouverte à tous et à toutes
En partenariat avec le CNCD 11.11.11 Brabant wallon
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