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Analyses

Analyse #03 – Marc Sinnaeve – Les mobilisations sociales dans les interstices de l’information

Categories : 2012, Analyses
sinnaeve
En réaction à la grève générale du 30 janvier dernier s’est dressé, comme rarement, un discours de questionnement unilatéral et systématique de la légitimité de l’action syndicale. Cette rhétorique a été portée à la fois dans et par les médias d’information. Que nous dit cette contre-mobilisation médiatique ? Comment s’exprime-t-elle, en dehors des espaces consacrés du commentaire ou de l’éditorial, dans les formes et les techniques du journalisme qui, loin d’être neutres, imposent leurs manières de lire le réel ? Et, plus largement, comment expliquer cette vision commune spontanée de la part d’observateurs prétendus impartiaux qui s’érigent de fait en juges d’exception ?  La rhétorique de « la prise en otages » des usagers et de l’économie n’a rien de nouveau.

Analyse #02 – Marc Sinnaeve – L’art d’éradiquer la pauvreté… de la conscience sociale

Categories : 2012, Analyses
sinnaeve
Les chômeurs fraudeurs, la thèse du chômage volontaire, la culpabilisation des (plus) pauvres, l’altérité fautive des déchus… : tous ces mécanismes de transfert trouvent à s’ancrer dans un terreau mental fertile dans les temps d’insécurité économique et sociale grandissante. La stigmatisation publique des « privilèges » dont jouissent indûment les « assistés » a toujours servi à justifier l’absence ou le rejet de politique visant à éradiquer la pauvreté, et à diviser le salariat.  Ce que traduisent, de façon sous-jacente, les politiques en vigueur de réduction des dépenses publiques et de « réformes structurelles », telles qu’elles sont présentées, c’est que ces « dépenses » sont indues… pour d’autres que « nous ».

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Analyse #01 – Luc Dumont – Le théâtre jeunes publics est d’abord un théâtre

Categories : 2012, Analyses
luc dumont
Est-ce trop ? Est-ce forcé ? Est-ce caricatural ? Un peu. Cela s’entend pourtant et cela se lit. Ça entretient l’enthousiasme et ce n’est pas faux. Mais restons prudents. Les reflets éblouissants à la surface du fleuve ne doivent pas nous séduire au point d’oublier de sonder les eaux en profondeur. Quarante ans donc. Je ne me risquerai pas ici à dresser un historique précis et objectif. J’en suis incapable. Je ne suis pas historien et je ne suis « inscrit » dans le mouvement que depuis 1986. Je dois me limiter à un témoignage plus personnel et donc subjectif. Mille excuses à ceux qui le trouveront trop partiel.