Nous assistons à un moment historique et inattendu qui bouleverse le monde connu dans toutes ses facettes : politique, sociale, écologique, psychologique et écologique.
Il y aura certainement le monde d’avant et le monde d’après, ou plutôt, il est difficile d’imaginer qu’il n’y aura pas un après et que nous pourrions reprendre nos modes de vie, production et d’organisation comme si de rien était.
Nous avons conscience de ce moment inédit — destructeur et constructeur à la fois — face auquel nous devons agir collectivement pour changer profondément et durablement notre société afin qu’elle redevienne un espace d’émancipation, de dialogue et de vie digne pour tous et toutes y compris pour le monde du vivant dont nous faisons partie. Une fois de plus, même si tout le monde se voit aujourd’hui impacté, ce sont les personnes les plus précarisées qui subissent le plus durement les conséquences de cette maladie et des mesures politiques liées. Le dogme de l’austérité qui a longtemps plus lourdement impacté les citoyen·nes les plus précaires (réductions des prestations sociales, des allocations, des services publics de première ligne…) montre aujourd’hui ses effets dramatiques sur l’ensemble (ou presque) de la population, en ce y compris ceux·celles qui se sentaient jusqu’à il y a peu relativement protégé·es.
Il est certes aujourd’hui toujours important de suivre les consignes édictées par le Conseil National de Sécurité. Mais nous ne sommes pas dupes pour autant, et malgré des discours médiatiques aseptisés, il ne faudrait pas perdre de vue que la gestion de cette crise comme les précédentes est le reflet d’un certain projet politique où l’intérêt de l’humain et de la nature est relégué au second plan face aux injonctions du capitalisme néolibéral. Pour Présence et Action Culturelles et Peuple et Culture, deux associations d’éducation populaire, s’est alors imposé ce constat : le déconfinement des idées va de pair avec le déconfinement physique. Nous affrontons cette crise ensemble, nous sommes solidaires y compris en assumant les missions parfois abandonnées depuis trop longtemps par l’État, mais nous revendiquons dès aujourd’hui des changements radicaux pour demain.
Le port du masque devient une norme en société. Mais rien ne nous empêche de nous emparer de cette norme — de nous emparer donc de l’aspect de ces masques — afin que dans l’espace public, nous puissions clairement afficher que le confinement physique n’est en rien un confinement des idées. Si l’avant est à l’origine de cette crise, alors pas de retour à l’anormal.
Nous vous proposons d’apposer une étiquette thermocollante sur votre masque. De petite taille, mais néanmoins visibles en respectant les 1m50 de sécurité sanitaire, ces étiquettes comportent un slogan affichant notre prise de position par rapport à la situation actuelle. Cinq versions ont été imaginées :
L’étiquette thermocollante s’appose directement sur votre masque. Il suffit de passer un coup de fer à repasser (chaud) et huit secondes plus tard, la colle de l’étiquette sera fondue au masque, sans laisser de trace. Ces étiquettes sont conçues pour résister au lavage ainsi qu’au séchage de votre masque. Elles n’en altèrent en rien leur capacité protectrice.
C’est gratuit !
Un envoi comprend 10 étiquettes, soit 2 exemplaires de chaque slogan (nous avions au départ annoncé 20 étiquettes par personne mais nous avons été victimes de notre succès. Nous avons préféré revoir notre approche, afin de pouvoir distribuer ces étiquettes à chacun·e).
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