Ce mercredi 25 novembre, c’est la la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Depuis 2017, la Belgique enregistre le triste et macabre nombre de 127 féminicides. Rien que pour cette année 2020, 21 femmes ont perdu la vie parce qu’elles étaient femmes.
Comme l’indique Mirabal – une coupole qui réunit les organisations fédérées autour des objectifs des manifestations en lien avec cette Journée – l’accord de Gouvernement du 1er octobre dernier annonçait s’appuyer sur la Convention d’Istanbul comme « ligne directrice ». Or, les violences faites aux femmes ne sont même pas citées en tant que telles dans l’accord de Gouvernement. En ce qui concerne les engagements annoncés, ils sont minimes et fort généralistes.
Idem en ce qui concerne la partie Asile et Migration du rapport des formateurs, où on ne retrouve aucune mention faite aux violences faites aux femmes que ce soit au niveau de leurs reconnaissances comme motif de demande de protection internationale, que ce soit dans les procédures adaptées tenant compte de la mémoire traumatique (qui influence la crédibilité du récit), que ce soit dans les conditions d’accueil adaptées (harcèlement, agressions sexuelles).
Présence et Action Culturelles rejoint donc l’appel lancé par Mirabal, en demandant également la concrétisation d’une politique volontariste, cohérente, pérenne et correctement budgétisée pour lutter efficacement contre toutes les formes de violences faites aux femmes.
Etre confiné chez soi avec un hommes violent est dangereux. Il est déconseillé de sortir mais il n’est pas interdit de fuir!
Soyons solidaires et attentif·ves à nos proches et à nos voisines !
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ecoutesviolencesconjugales.be – discussions en direct le mardi et jeudi (16h à 17h)
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