Cycle « L’agriculture malade du capitalisme » – Vendredi 1er mars
Dans son livre, Cultiver les communs : une sortie du capitalisme par la terre, Tanguy Martin explique comment l’appropriation de la terre a joué un rôle central dans l’émergence du capitalisme et la façon dont elle joue un rôle tout aussi important dans sa perpétuation.
Le foncier agricole est intégré à la logique capitaliste par son accaparement, sa marchandisation, sa financiarisation et la simplification de ses usages. Cela permet l’extraction de profit tout à la fois par la rente foncière, par la plus-value volée au travail paysan et par la destruction des écosystèmes. Cette extension de la sphère capitaliste aux terres détruit les sociétés et les écosystèmes. De plus, elle restreint drastiquement l’exercice possible des droits humains et de la nature.
À l’issue de l’arpentage, Rencontre des Continents proposera de relier les propositions et réflexions du livre à l’actualité et aux actions à entreprendre pour transformer nos systèmes alimentaires.
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🔔Un arpentage, c’est quoi ? Il s’agit d’une lecture collective d’une œuvre. Cette technique issue des milieux ouvriers permet de rendre un livre plus accessible et de se l’approprier en groupe en développant ensemble son analyse critique.
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« L’agriculture malade du capitalisme » est une journée entamant et poursuivant une réflexion autour des manifestations et des revendications du monde agricole, organisée le vendredi 1er mars par le Mouvement Présence et Action Culturelles, Quinoa ASBL et Rencontre des Continents.
La colère des agriculteur·rices est retentissante et il nous semble plus que jamais important de nous pencher sur ces enjeux à la croisées des droits sociaux et environnementaux, mais également de comprendre comment nous pouvons agir, en tant que citoyen·nes, pour rendre le monde agricole plus durable et plus juste pour toutes et tous.
🗓️Autres activités du cycle « L’agriculture malade du capitalisme » :